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Mathew M. Davis
Poisson - ♓︎
Mathew M. Davis
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Mathew Miles Davis

A Heart is a Heavy Burden

surnom : Math pour la plupart de tes amis ; Poussin pour ta grand-mère ; Monsieur Mathew Miles Davis pour l'amour de Dieu, quand tu as fait une ânerie.
âge : 20 ans
date de naissance : 9 mars
orientation sexuelle : Bisexuel
pronom d'usage : Il/lui
métier/occupation : Tu n'en as pas encore, mais compte bien en chercher un dès que possible
groupe : Eau
nationalité : Française. Tu as également un arrière grand-père américain, dont tu portes maintenant le nom de famille (mais dont tu ne sais rien (et c'est là un secret qui te chagrine, parfois))
avatar : Peter Parker ; MCU
feat : Peter Parker / Tom Holland
Caractère
Doux Sensible Anxieux Rieur Curieux Bon enfant Rêveur Facilement distrait Bienveillant Secret Catholique Naïf Peureux Loyal

Ton caractère est parasité par (et donc, malheureusement, ne pourrais se résumer qu’à) un seul fait : tu te remets doucement (mais sûrement, tu espères) d’un burn out — et sans doute d’une dépression aussi, mais n’ayant jamais consulté tu as du mal à te définir comme tel (c’est que, aussi bête que cela puisse paraître, tu as peur de te tromper et, ainsi, de discréditer les autres (sorte de syndrome de l’imposteur de la maladie)).

Si tu adores les gens et crains sans cesse la solitude, tu as de plus en plus de mal à rester longtemps en compagnie d'autres personnes. C'est comme si tes batteries sociales étaient à plat et que la moindre discussion, la moindre petite interaction t'épuisait.

Lorsque tu en as l'énergie, tu adores faire rire les autres, et les savoir heureux t'aide à oublier tout le reste, c'est pourquoi tu donnerais tout pour les amuser, que ce soit en imitant cet animal improbable dont tu as oublié le nom, en escaladant la balustrade pour y faire le pitre ou en jonglant avec une cuillère sur le bout de ton nez.

Tu es d'une mauvaise foi sans limites, aussi. C'est là un vilain défaut dont tu as conscience, mais tant pis.

Enfant tu étais sans aucun doute la plus grande pipelette que ce monde ait porté. Mais à force de te l’entendre répété — à force de te l’entendre critiqué — tu as fini par développer une angoisse à l’idée de parler et il n’est pas rare de te voir t’excuser d’avoir encore été trop bavard ; ou même d’être silencieux et te tenir en retrait de la conversation, par peur de monopoliser l’attention.

Tu as la fâcheuse tendance à envoyer des mèmes à 4h du matin sans aucun contexte.

Choses favorites
Boisson : La limonade et le chaï latte en hiver.
Plat : Les lasagnes de ta Mamie
Chanson : C’est sans doute la question la plus dure à laquelle tu dois apporter une réponse et cette dernière changera quasi tous les jours. Mais, Praying for time (live) de George Michael, Leave out the rest de Linkin Park et Un homme libre de David Hallyday reviennent tout de même assez souvent.
Couleur : le jaune.
Odeur : Les oignons frits mais tu ne sais absolument pas pourquoi, la cannelle et le goudron après la pluie.
Animal : Les baleines et les corgis.
Dinosaure : Absolument tous, quel genre de personne est assez cruel pour ne pas aimer un dinosaure.
Objet : Un mug Monsieur-Madame « today is a cooking day » qu’on t'a offert quand tu es rentré en prépa.
Personne : Ton parrain, Matthias.

Physique
Taille : 1m72
Poids : 60 kgs tout mouillé.
Couleur & textures des cheveux : Tes cheveux sont châtains (ce qui est tout à fait normal) et beaucoup beaucoup trop nombreux  (ce qui est déjà un peu plus surprenant) à tel point qu’il est difficile de remarquer lorsque tu les coupes.
Coiffure favorite : Coiffure est sans doute un grand mot pour désigner l'espèce de combat que tu mènes contre les épis chaque matin, puis l’abandon lorsque tu rabats simplement tes mèches en arrière.
Couleur des yeux : Marrons.
Lunettes/lentilles : T’étant abîmé les yeux à l’école, tu portes maintenant des lunettes pour faciliter ta vue de près et t’éviter les migraines à la fin de la journée.
Bijoux : Un bracelet d’amitié que tu traînes depuis le collège et qui ne semble toujours pas décidé à se casser ; une bague que tu gardes au bout d’une chaîne et qui ne te quitte jamais.
Tenue la plus portée : Un jean tout bête, des Dr Martens, des converses ou de grosses baskets confortables, un T-shirt à motif et un sweat toujours trop grand dans lequel tu disparais.
Tâches de naissances/Cicatrices : Une cicatrice au genou que tu t’es faite enfant, après avoir dégringolé d’une branche beaucoup trop haute.
Tatouages : Pas encore, mais tu as bien l’intention de t’en faire plusieurs lorsque tu auras l’argent.

Questionnaire
Tu t'hydrates bien ? Non, et c’était devenu un tel soucis qu’il a du mettre en place des alarmes et autres stratégies pour penser à bien boire.
Tu as quelqu'un dans ta vie ? Non.
Tu prend quoi au petit-déjeuner ? Lorsqu’il pense à petit déjeuner ou qu’il arrive à avaler quelque chose, ce sera de l’ordre de la confort food (des chocapics par exemple) ou quelque chose de léger (un fruit ou un yaourt). Ah, et, une grande tasse de café au lait avec trois sucres au moins.
Tu prendrais quoi pour vivre dans un sous-marin ? Des anxiolytiques. La simple idée de se retrouver enfermé à des kilomètres de profondeur sans voir la lumière du jour, sans avoir la moindre intimité et, surtout, sans pouvoir faire demi-tour, l’angoisse réellement.
Tu fais quoi pour passer le temps ? C’est quelque chose qui est nouveau pour lui, et il se sent un peu perdu avec tout ce temps dont il ne sait quoi faire. Il se ballade beaucoup, lorsqu’il en a l’énergie ; scroll sur Twitter pendant des heures et rattrape toutes ces séries qu’il n’a pas pu regarder à cause de ses études.
Tu penses quoi de l'astrologie ? En tout honnêteté, il n’a aucun avis sur la question, ni bon ni mauvais. C’est un domaine dont il ne sait presque rien, à part qu’il est poisson et que cette constellation là c’est celle du Scorpion (et encore, une fois sur deux il se trompe).
Quel est ton conte, ou tes légendes préférées lorsque tu étais enfant ? Le Petit Prince ? Et toutes les légendes autour des fées et du Petit Peuple (sans oublier les dragons qui le fascinaient terriblement (et qu’il a longtemps voulu étudier d’ailleurs, ayant déjà préparé son plan de vie en tant que dragonologue)).
Tu participe à l'entretiens des citronniers de la ville ? Non mais il volera sûrement un ou deux citrons de temps en temps (en vérité si on lui demande, il dira oui sans hésiter (mais encore faut il lui demander))
Tu penses quoi des rumeurs qui circulent en ville sur les choses que l'on ne voient pas ? Math connaissait ces histoires lorsqu'il était enfant mais il a fini par les oublier avec le temps. Lorsqu'il les découvrira de nouveau, aucun doute que cela l'intriguera beaucoup.
Que penses-tu de Cédratier ? Est-ce que tu t'y sens bien ? Il n'est ici que depuis un mois, mais s’y sent terriblement bien, oui. Il y a quelque chose dans cette ville qui l’apaise beaucoup et il a l’impression de revivre depuis qu’il est arrivé.
Tu penses vraiment qu'il y a un tueur en série par ici ? …. UN QUOI ?

Anecdotes
Gaucher Allergique aux fruits de mer Se ronge sans cesse les ongles Parle dans son sommeil Cinéphile Pleure d’ailleurs facilement lorsqu’il regarde un film A bien l’intention de devenir végétarien maintenant qu’il est indépendant (ou presque mais c’est du pareil au même) Incapable de placer la ville sur une carte Grand grand fan des Ghibli Arachnophobe Ne boit quasiment pas d’alcool Asthmatique Adore la natation et la course à pied Écoute de la musique du réveil au coucher Aimerait pouvoir toucher une étoile filante, un jour

Tu as toujours été fasciné par la peinture et t’y remets peu à peu maintenant que tu le peux. Oh tu es terriblement mauvais ! Mais peu importe, ce n’est pas le résultat qui t’importe (ou, en tout cas, tu t'es fait une raison). D’ailleurs, ta Mamie t’encourage beaucoup, voyant tout le bien que cela pourrait te faire, tout comme elle te pousse à faire de nouvelles choses, plus manuelles.

C’est de cette façon que tu as découvert ta passion pour les travaux. Que ce soit monter un meuble, repeindre une pièce ou même simplement accrocher un cadre, tu adores ça.

Tu n’as absolument aucun sens de l’orientation, ce qui t’oblige à prévoir de l’avance pour chacun de tes déplacements, au risque d’arriver terriblement en retard — et maintenant que tu es dans une nouvelle ville, cette avance se compterait presque en heures.

Histoire
TVV Dépression, burn out, pensées intrusives.

« Mamie ?
Mathew ? Ça faisait longtemps, comment tu vas ?
Mamie, est-ce que. Est-ce que je peux rentrer à la maison ?
Poussin, qu’est-ce qu’il se passe ?
S’il te plaît, Mamie.
… J’ai fait des lasagnes, dépêche toi avant qu’elles ne soient froides. »

Assis sur le carrelage froid de la salle de bain, de gros sanglots soulevant ta poitrine, tu écoutes la vieille dame te donner des conseils pour ton voyage et les trains à prendre pour la rejoindre. Je viendrai te chercher, te rassure t’elle, enjouée — et alors tu devines un sourire illuminant son visage (et alors tes lèvres s’étirent, une seconde à peine, avant que (avant que sa maladresse ne vous interrompe (avant que la tonalité ne résonne (avant que tout le reste ne revienne)))).

La suite, tu ne sais exactement comment elle s’est déroulée. Que ce soit comment tu as pu faire tes sacs, prendre tes places ou te rendre jusque la gare, tu ne gardes aucun souvenir de ces moments — sans doute ton corps a t’il pris le relais, sentant bien que ton esprit n’était plus là depuis longtemps (que ton cœur était trop fatigué pour faire quoi que ce soit) — jusqu’à ce que le contrôleur ne te réveille, de sa grosse voix d’ours, pour te demander ton ticket, enfoui au fond de tes affaires.

« Tout va bien ? » te demande t’il de cette même grosse voix, les sourcils froncés devant ton regard perdu, où pointent encore quelques larmes.
« Tout va bien » souffles tu, de la tienne, abîmée, avant que tu ne détournes les yeux et reportes ton attention sur les arbres qui s’étendent à perte de vue.

Tu ne sais la dernière fois où tu as vu quelque chose d’aussi beau — d’aussi simple — et l’ombre d’un sourire se dessine sur ton visage, avant de disparaître (encore (et encore (comme s’il n’avait jamais la moindre chance de s’épanouir (que c’est triste un sourire mort-né (si triste que tu pourrais en pleurer))))) lorsque la sonnerie de ton téléphone te tire de tes pensées. Le nom qui s’affiche te fait louper un battement de cœur et tu t’empresses de raccrocher, puis d’éteindre ton portable et de le perdre au fond d’un sac. Ils sont les derniers avec qui tu veux parler maintenant — ils sont les derniers avec qui tu peux parler, maintenant.


« On montera tes affaires plus tard, Poussin, viens t’asseoir et manger quelque chose.
Oh, je. Je n’ai pas faim, Mamie. Désolé.
Tu ne vas pas rester l’estomac vide ! Avale au moins une part de tarte, elle est à la pistache et aux abricots, comme tu aimes.
Je. Hm. Merci, Mamie. »

Comment pourrais tu refuser, alors que tu sais tout le mal qu’elle s’est donnée pour te faire plaisir — alors que tu t’incrustes chez elle, sans vraiment lui avoir demandé son avis, aussi. La Vieille Dame te sourit et s’affaire à te servir cette part de tarte promise, mais aussi un bon thé bien chaud et une assiette de lasagnes (car on ne sait jamais), pendant que tu laisses ton regard vagabonder au gré de la pièce. Depuis combien de temps n’es pas revenu ici, Mathew ? Un an ? Deux ans ?

« Ça fait trois ans et quelques mois. Mais ne t’en fais pas, je sais bien que tu étais occupé.
….. Comment tu sais ?
Je te connais, Poussin. Tiens, ton repas. Mange, pendant que c’est chaud.
Merci »

Du bout des lèvres, tu goûtes à tout ce qui se trouve sur la table, tout en écoutant les dernières histoires de Cédratier et toutes ces choses incroyables qui sont arrivées aux voisines de ta grand-mère. Tu t’amuses de ces commérages qui semblent d’une importance capitale pour elle et ses amies — et alors ils deviennent d’une même importance pour toi et, bientôt, c’est toute ton attention qui est absorbée par ce qu’elle raconte — et apprécies qu’elle ne te pose aucune question, ni n’émet aucune critique. Ta Mamie accepte la situation telle qu’elle est, tout simplement, et elle sait que jamais tu n’aurais tout abandonné si ça n’en valait pas le coup.

Car c’est bien ce qu’il s’est passé, n’est-ce pas  Mathew ? Tu as tout quitté, claquant la porte de ta chambre derrière toi sans même te retourner. Tu les as laissés tomber, tous, et tu ne peux imaginer la déception qu’ils auront en apprenant la vérité — que tu es lâche,  Mathew (que tu es faible (si faible que tu en deviendrais insignifiant (une petite chose honteuse qu’on se tardera vite d’oublier (mais la déception restera (la trahison, aussi (et)))))).

« C’est fini, Mathew. Tu es en sécurité ici » te murmure ta grand-mère à l’oreille, tout en t’entourant de ses bras qui sentent bon la lavande.

De ce simple geste, elle fait taire tes pensées et repousse tes cauchemars, remettant un peu de couleur sur tes joues. Vous restez longtemps ainsi, comme si le temps s’arrêtait enfin et te laissait reprendre ton souffle, après des mois et des mois en apnée. Tu pleures longtemps, aussi, jusqu’à ce qu’enfin, ton cœur se remette à battre correctement.

Et lorsque ce moment prend fin — lorsque le temps reprend son cours, une seconde à la fois, en un tic toc discret venant de la pièce voisine — tu te sens à la fois léger et terriblement lourd, soulagé et incroyablement fatigué. C’est pourquoi, après un dernier sourire doux en sa direction, tu montes te coucher et t’endors en un claquement de doigt, bien à l'abri dans ton lit.

Ce lit, tu ne le quittes pas le matin venu.
Ni le lendemain.
Ni le surlendemain.

Un jour.
Deux jours.
Trois jours.

Une semaine.
Deux semaines.
Trois semaines.

Trois semaines alité, où tu ne te lèves que pour te doucher (et encore, cela tu ne le fais que par crainte de la déranger (sinon sans doute aurais tu oublié (car tu es fatigué Mathew (si fatigué)))) et aider ta grand-mère a étendre ton linge, ne voulant pas être un poids. Le reste ? Le reste tu n’y penses pas — le reste tu ne t’en rends même pas compte. Tu serais incapable de dire la dernière fois où tu as pris un repas — et ce n’est pas faute d’avoir été servi, tous les jours — ou celle où tu as passé le nez dehors.

Tu t’es contenté de rester là, allongé, laissant tes idées se faire et se défaire, sans un bruit, sans même y porter la moindre attention. Ces pensées il t’es arrivé de griffonner, parfois, esquissant des monstres toujours plus grands face à des chevaliers toujours plus petits. Ces idées, il t’es arrivé de noyer, dans des séries, dans des messages d’inconnus vivant à l’autre bout du monde, dans quelques livres que tu auras oubliés une fois refermés. Mais surtout, ces idées qu'il t’es arrivé de faire taire, leur préférant le sommeil — de ceux lourds sans rêves ni cauchemars (car tu es fatigué, Mathew (si fatigué)).

Jusqu’à ce qu’un jour la Vieille dame ne se décide à prendre la parole. Elle n’a rien dit jusque là, elle s’est contentée de sourire et de prendre soin de toi. Elle t’a laissé le temps dont tu avais besoin. Mais aujourd'hui, il est l'heure. Alors que tu refuses une nouvelle fois l’assiette qu’elle dépose à côté de ton lit, elle te demande, avec douceur, si tu peux aller lui chercher ces vieilles photos qu’elle a faites développer.

« Ce n’est pas très loin, une dizaine de minutes tout au plus. Mais j’ai encore beaucoup de choses à faire et ils partent en congé demain. Ça ne te dérange pas, Poussin ?
Bien sûr que non, Mamie » réponds tu, dans un mensonge.

Cela ne te dérange pas en vérité. Enfin, c’est un peu plus compliqué que ça, comme les choses le sont toujours. Et c’est pour cette raison que tu as dit oui — et c’est pour cette raison que tu as esquissé l’ombre d’un sourire — avant d’enfiler le plus grand de tes svveats et de sortir, tes écouteurs vissés sur les oreilles, pour ne pas laisser le monde extérieur t’atteindre.

C’est en passant pour la troisième fois devant la même fontaine que tu as compris que quelque chose n’allait pas. Dans un soupir las, tu décides de t’arrêter là et d’appeler celle qui t’a envoyé en vadrouille. Mais, lorsque tu finis par porter ton portable à ton oreille, ce n’est pas la voix de ta grand-mère qui en sort.

« Coucou mon chéri, c’est Maman. Clarisse nous a appelés, pour dire que tu étais parti cet après-midi… Sans doute pour aller t’amuser avec tes amis ! Tiens nous au courant si tu as besoin de quelque chose, et ne tarde pas trop à rentrer, les partiels arrivent à grands pas. On t’embrasse »

« Math ? Tout va bien mon chéri ? On s’inquiète avec ton père. Rappelle nous s’il te plaît. »

« Miles, c’est Papa. Qu’est-ce qui va pas mon grand ? Tu sais que tu peux tout nous dire, hein ? Ta mère se fait un sang d’encre, rappelle nous. »

« Math, mon chéri, on espère que tu vas bien. On a réussi à convaincre ton école de te garder, ils te feront même rattraper tes devoirs pour ne pas impacter ta moyenne, tu n’as pas à t’en faire. Rentre à la maison, tu veux ? »

« Mathew ça suffit maintenant. Rappelle nous. »

Et, pour la première fois depuis (depuis tu ne sais quand en vérité) voilà que tu ris aux éclats. Ce n’est pas un beau rire, ce n’est pas un rire joyeux. C’est de la colère plutôt. C’est un cri, presque. Un cri face à leur soit-disant amour qui ne leur a jamais servi qu’à étouffer. Toi, le petit garçon qui devait être si parfait (toi, le petit génie qui devait exceller (toi, la petite crevette qu’ils avaient tant protégée (toi, le fruit de tous ces traitements, de tous ces efforts menés (toi, le fils adoré d’une mère comblée (toi, l’enfant qu’un père n’avait, au fond, jamais désiré))))).

Un rire
qui s’éteint
et des larmes
qui étouffent.

Et tu te recroquevilles sur toi-même, alors que quelques passants te jettent un regard intrigué (puis de t’oublier), cherchant à te cacher, à te protéger de toutes ces pensées qui te collent à la peau, qu’importe les efforts que tu fais pour les voir disparaître.

Et tu te recroquevilles sur toi même, espérant faire taire l’angoisse qui naît déjà au fond de tes entrailles et te coupe le souffle, une respiration à la fois.

Et tu te recroquevilles sur toi-même, jusqu’à sentir le froid de l’anneau contre ta poitrine, jusqu’à ce que ton attention ne s’éveille à nouveau, une seconde ou deux, assez pour te faire oublier cette respiration hasardeuse et ces larmes devenues une habitude, assez pour que tu te redresses (à peine) et le prennes dans ta main, assez pour qu’un éclat naisse dans ton regard et t’emmène au loin (une minute ou deux (à peine (mais c’est assez))).

« Eh, Math, tu peux me garder ça ?
Qu’est-ce que c’est ?
C’est pour le jour où j’aurai rencontré mon âme-sœur.
Tu sais, Mathias. Une alliance ça s’achète après cette rencontre, pas avant.
Et qui a décidé ça ?
Un homme intelligent, sans doute.
Sans doute, oui. Alors, tu es d’accord ?
Comme si j’allais refuser.
Comme si tu allais refuser. »

« Poussin, tout va bien ?
Mamie ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Je croyais que tu étais trop occupée.
Je ne l'étais pas tant que ça j'imagine. Et puis, lorsque mon petit fils met plus d’une heure pour faire deux kilomètres, c’est qu’il y a eu un soucis.
Une ? Oh. » Tu regardes l’heure sur ton téléphone et déjà la culpabilité t’écrase la poitrine « Je suis désolé, Mamie.
Ce n’est rien, mon petit. J’aurais dû me douter que tu aurais du mal à trouver ! Aller viens, dépêchons nous avant qu’ils ne ferment. » T’adressant son (éternel) sourire, elle te tend une main que tu attrapes et ne lâches pas. « En avant. »
100x100
Hullo ! Moi du coup c'est Elo. Je suis tombée sur vous via le Discord des fondas et ça a été un vrai coup de coeur. Je sais jamais trop quoi dire ah ah, je vais peut être juste rajouter que je suis étudiante en Master avec un concours en avril + admin sur un forum, donc je serai pas la plus rapide des membres mais voilà ! AH et, ma touche double V est cassée ça donne des trucs un peu ridicule pardon.
Ariane R. Khan
Scorpion - ♏︎
Ariane R. Khan
Bienvenue encore petit chaton <3
J'aime ton choix d'avatar, ce que je vois de ton personnage pour le moment aussi !
J'ai tellement hâte d'en savoir plus, mais ne t'en fais pas prend ton temps on comprend bien que tu as une vie à côté !
Angus O'connell
Verseau - ♒︎
Angus O'connell
GNIH

Je suis joie de te voir ici ça fait plaisir ce que tu dis sur nous raaaw ♥
J'ai hâte d'en savoir plus sur ce petit Math qui fait des âneries ~ Et je souligne ce très bon choix d'avatar.
En tout cas j'aime déjà ce que je lis, il a l'air doux, j'aime bien les gens doux °^°

N'hésite pas au besoin Poussin ♥
Mathew M. Davis
Poisson - ♓︎
Mathew M. Davis
Vous êtes des choux merci I love you
Angus O'connell
Verseau - ♒︎
Angus O'connell
Bruuuuh c'était vraiment beau comme histoire, et triste, mais beau et j'ai envie de le serrer dans ms bras et de lui dire que c'est rien qu'il à le temps et qu personne ne devrait diriger sa vie à sa place Q_Q Mathew est adorable vraiment et j'ai beaucoup aimé découvrir ta jolie plume <3 Merci pour le TW au début de ton texte c'est une bin tendre pensée que tu as eu là. Puis poisson c'est mon signe et les poissons sont mignon ~

Validé !

Félicitation petit poisson!

Bravo Chaton ! Tu as enfin pu déposer tes valises à Cédratier. Le lieu est idyllique, mais ne te laisse pas trop fleurir, et pense à travailler pour faire tourner l'économie locale ! Tu peux venir faire une demande de logement ici, une demande de commerce par-là et pour toute autre demande cela se passe par ici !
Je te conseil aussi d'aller faire un tour par-là pour tout ce qui est Réseaux Sociaux, et si tu as la moindre question ou suggestion, ici !
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