Tout livre a son lecteur pour collaborateur - C'est pas de moi ni de lui - Lys

Caractère
✻ Maniaque ✻ Timide ✻ Réfléchi ✻ Prévoyant ✻ Vert ✻ Dépensier ✻ Fataliste ✻ Calme ✻ Sceptique ✻ Prévisible ✻ Casanier ✻ Têtu ✻ Pâtissier ✻ Méthodique ✻

Choses favorites
Boisson : Un cappuccino, ou un bubble tea aux agrumes
Plat : Les fruits de mer, de façon générale, mais surtout le homard
Chanson : Plutôt une musique qu'une chanson, River flows in you
Couleur : Si tout semble l'orienter vers le vert, sa couleur préférée est pourtant le rouge
Odeur : L'odeur d'un champ de roses parfaitement fraîches
Animal : Un chat, surtout les chats noirs
Dinosaure : Il n'a pas de préférence particulière pour les dinosaures, mais il les trouve tout de même passionnants
Objet : Une veste ou une cape. Il en possède énormément et ne peut s'empêcher d'en acheter dès qu'il a un coup de coeur
Personne : Il se pourrait bien qu'une sorte de clé soit importante dans sa vie

Physique
Taille : 175cm / 5'9
Poids : 67kg / 148lbs
Couleur & textures des cheveux : Ses cheveux sont lisses et dégradés jusque sous sa nuque. Il porte fièrement une couleur verte (soit sombre, soit claire selon ses envies), suite à une journée d'intégration, mais il a fini par apprécier. Depuis, il a appris à faire ses (dé)colorations lui-même.
Coiffure favorite : Tant qu'un coup de brosse est passé....
Couleur des yeux : Certains disent bleus, d'autres verts... Son passeport dit verts.
Lunettes/lentilles : Oui, ce qui expliquerait le mystère de la différence de couleur vue par les gens. Lysandre est également myope et porte la plupart du temps des lentilles (colorées ou non). Il a tout de même des lunettes sur lui si besoin.
Bijoux : Rien de particulier, il n'est pas très fan de bijoux.
Tenue la plus portée : Des capes et des vestes. On revient toujours sur ce point. Avec un sous pull et un jean.
Tâches de naissances/Cicatrices : Aucune
Tatouages : Pas encore mais ça le tenterait bien. Il ignore juste quoi faire pour l'instant et où... Mais l'idée lui plait

Tu t'hydrates bien ?
Il regarde autour de lui avant de choisir de prononcer sa réponse. "Qui êtes-vous ?"

Tu as quelqu'un dans ta vie ?
Le sujet semble à la fois le mettre bien et mal à l'aise. Il se mit cependant à rougir légèrement. "... Non."

Tu prends quoi au petit-déjeuner ?
Il croise les bras, l'air pensif. "Je me lève tôt pour aller chercher un cappuccino et un croissant tous les matins avant d'aller travailler."

Tu prendrais quoi pour vivre dans un sous-marin ?
Il hausse un sourcil, visiblement pris de court. Il prend le temps de réfléchir un peu avant de reprendre la parole. "Je vois pas pourquoi j'irai vivre dans un sous-marin, donc j'arrive pas à me décider."

Tu fais quoi pour passer le temps ?
Il met sa main dans sa poche pour en sortir son téléphone. "Je traine souvent là dessus." Il le range ensuite pour écarter les bras et exposer sa veste du jour, en jean noir délavé. "Et je fais du shopping une fois par semaine, autant sur internet qu'en ville."

Tu penses quoi de l'astrologie ?
"L'astrologie hm..." Il se prend le menton entre ses doigts. "J'aimerais y croire, j'ai vu quelques livres intéressants sur le sujet, mais j'ai aucune preuve que la position des astres influence ma personne. Mais je sais que je suis Vierge ascendant Cancer."

Quel est ton conte, ou tes légendes préférées lorsque tu étais enfant ?
Il se lève et va chercher un livre avant de le ramener et d'en montrer la couverture Les Contes de Hans Christian Andersen. "La Petite Fille aux Allumettes pour les contes. Pour ce qui est des légendes, j'aime celle du Monstre du Loch Ness."

Tu participe à l'entretiens des citronniers de la ville ?
"De temps en temps ça m'arrive, peut-être une fois par mois. C'est ma façon de rendre à la ville l'accueil qu'elle m'a fait quand j'ai déménagé ici."

Tu penses quoi des rumeurs qui circulent en ville sur les choses que l'on ne voient pas ?
Il grimace légèrement avant de se reprendre. "Tout comme pour l'astrologie, je n'ai pas de preuve concrète de ça. Mais je suis moins sûr de vouloir y croire qu'à l'astrologie. Le paranormal et le surnaturel, ça a plutôt tendance à me mettre mal à l'aise, surtout si on ne les voit pas. Je sais que j'ai dit aimer l'histoire du Monstre du Loch Ness, mais entre aimer une légende et supposer qu'elle est réelle, il y a une grande nuance."

Que penses-tu de Cédratier ? Est-ce que tu t'y sens bien ?
Il sourit un peu en repensant à quelques souvenirs qu'il a de ces derniers mois. "Je pense que quitter la région parisienne pour venir ici a été le meilleur choix de ma vie."

Tu penses vraiment qu'il y a un tueur en série par ici ?
"Il peut y en avoir partout, n'importe qui peut être un tueur en série. Mais qu'un tueur décide de venir dans une ville touristique et historique, ça me semble assez... Déconcertant ?"


- Il se lève tôt pour aller petit déjeuner dans un café. Tous les matins. Même s'il commence sa journée à 9h30.
- Il habite dans la partie moderne de la ville, et fait le chemin à pied jusqu'à son café de prédilection puis sa bibliothèque. Ce qui implique une bonne heure de marche pour un aller simple quotidien.
- Il passe beaucoup de temps à faire du shopping sur internet.
- Sa garde robe est composée d'une trentaine de capes et tout autant de vestes. Sans compter le reste, évidemment.
- Il est tellement maniaque que son appartement ressemble à ces fameux appartements témoins depersonnalisés.
- Il aimerait adopter un chat mais il a peur de ne pas savoir comment s'y prendre avec les animaux.
- Il aime passer son dimanche en pyjama, dans un plaid, avec un cappuccino et un film. Qu'il pleuve ou non.
- Il refait sa coloration fréquemment, à peu près une fois par semaine.
- Il ne l'avouera pas en public, mais il adore les peluches. Et plus elles sont grandes, mieux c'est.
- Il est allergique aux kiwis.
- Il aime prendre soin de lui mais a tendance a le cacher.
- Il admire les gens qui n'ont pas peur d'oser des choses hors normes.
- Il chante vraiment très bien mais n'a pas assez confiance en sa voix pour le faire devant qui que ce soit.
- Il a toujours été tiraillé entre l'envie d'avoir une vie paisible à la campagne mais où rien n'est à proximité ou une vie moins tranquille en ville avec tout à côté. Pour l'instant, il a choisi la deuxième option.
- Il a le permis et une voiture mais ne s'en sert que rarement.
- Il est nyctophobe et a donc une veilleuse pour s'endormir le soir.
- Il a beaucoup de mal à lire l'heure sur une horloge analogique.
- Il est totalement ambidextre et alterne souvent de main selon ce qu'il fait de l'autre.


Si tu devais choisir un mot pour décrire ta vie, ça serait "problèmes".

Tu n'as jamais été un enfant à problèmes. Dès le plus jeune âge, tu avais compris que te ranger dans les rangs qu'on te fixait t'accordait beaucoup d'avantages. Tu le faisais sans te rendre réellement compte de ça lors de ta petite enfance. Malgré tout, tu avais quand même cet instinct logique.

"Si tu te tiens bien, tu auras un bonbon."

Évidemment, tu suivais l'indication.

Alors, il arrivait cependant que certains de tes petits camarades viennent pour s'amuser avec toi. Toi, ça ne t'amusait pas spécialement, voire pas du tout. Eux ils voulaient te faire transgresser les règles, toi tu voulais t'y tenir pour être récompensé. Tu avais fini par te poser quelques questions ; pourquoi les adultes te félicitaient de les avoir écouté et de ne pas être turbulent, et pourquoi les enfants disaient que tu étais une poule mouillée parce que tu ne cherchais pas à lancer cette boule de papier sur ton professeur ?

Non, tu n'étais pas un enfant à problèmes, mais ton enfance l'était.

Tu n'étais pas non plus un adolescent à problèmes, mais tu devenais moins sensible à cette place qu'on voulait t'attribuer. Tu as commencé à te rendre compte que les choses n'étaient pas si noires et blanches quand tu étais au collège.  

De l'injustice notamment. Qu'elle soit des adultes envers les adolescents ou même l'inverse. Tu as commencé à progressivement sortir de cette case d'élève modèle lorsque tu as parfois pris partie contre certaines décisions. Même si tu restais plutôt silencieux, les gestes en eux même se suffisaient parfois. Un regard de défiance, une tête secouée. Tu n'étais définitivement pas né pour défendre la veuve et l'orphelin, mais tu montrais avec le temps que tu te forgeais tes propres opinions, sans nécessairement accepter celles qu'on voulait te faire accepter.

Tu es devenu un pré-adulte à problèmes. Mais pas de ces problèmes que les gens iraient naturellement catégoriser comme tels. Pas de soirées à t'en retourner le cerveau, pas de substances qui pourraient t'amener au pays des éléphants verts chevauchant des girafes au cou en forme d'escalier...

Rien de tout ça.

Tu étais toujours quelqu'un de calme, souvent planqué derrière son téléphone à jouer Doodle Jump quand personne ne te regardait, avec un cercle de connaissances au lycée sans pour autant que tu puisses les considérer comme tes amis.

Le réel problème était arrivé lorsque tu t'étais rendu compte que tes envies en matière de "vie de couple" différaient des autres. Ces connaissances ne parlaient que des filles, alors que tu aurais pu parler de n'importe qui. Ces connaissances racontaient des anecdotes sexuelles alors que ça ne t'intéressait pas plus que ça. Tu avais réalisé un décalage entre eux et toi.

Et c'était un moment que tu as très mal vécu.

Tu as décidé d'être un jeune adulte considéré comme à problèmes lorsque tu es arrivé à l'université.

Tu voulais comprendre ces jeunes de ton âge. Tu l'as notamment fait lors de la soirée d'intégration. Vous n'étiez que peu dans cette licence des métiers du livre, que tu avais principalement choisi pour le calme du métier, mais les deuxième et troisième années avaient décidé de vous faire entrer dans leur monde sur un tout autre registre.

Pour la première fois, tu t'es pris au jeu.

C'en étaient suivis des gages lancés à tout va, dont l'un te concernait et impliquait de te teindre les cheveux en vert. À la bombe, parce qu'il n'y avait que ça. Tu t'étais réveillé le lendemain matin avec une gueule de bois et des cheveux encore à moitié coloré. Peu de temps après, tu avais décidé de rendre ça concret parce que l'idée t'avait plu. Tu voulais montrer à ta façon que tu n'étais pas totalement comme ces gens.

Même si tu essayais de l'être. Toute ta première année de licence fut marquée par des soirées à répétition, où tu as découvert beaucoup de choses que tu ignorais.

Mais que tu n'avais pas spécialement aimé. Tu essayais de rerentrer dans ce moule, dans ces rangs, que tu avais quittés, parce que la norme, c'était de ne pas être sage. Tant bien que mal, tu essayais de leur ressembler mentalement. D'avoir les mêmes centres d'intérêt. D'avoir les mêmes envies.

Ça n'a jamais fonctionné. Tu t'en es rendu compte à la fin de cette première année. Tu n'as jamais aimé tout ce que tu avais fait pour paraître quelqu'un que tu n'étais pas.

Après tout ça, le reste de ta promotion ne comprenait pas ton changement radical d'une année à l'autre. À l'entrée de ta deuxième année, si tu avais gardé la coloration verte, tu étais redevenu cet élève calme qui étudie ou profite de son temps libre sans avoir à aller au bar.

Cette fois, tu avais décidé d'être toi, avec tes problèmes, qui faisaient partie de ta personne entière.

Tu as passé le reste de ta licence plus détendu que jamais. Tu avais réussi à t'accepter relativement tôt, même si personne n'était au courant, ce n'était pas leur problème, uniquement le tien.

Après cette licence, tu as donc décidé de changer de vie. Quitter la capitale pour quelque chose qui te ressemble plus. Pendant que tu passais le concours de bibliothécaire, tu en profitais pour faire des recherches jusqu'à tomber sur ce petit bout de paradis qu'est Cédratier. Avant même d'y aménager, tu as contacté la bibliothèque pour leur expliquer que tu étais en train de passer le concours, et que tu comptais aménager là bas peu après.

Ce que tu as fait. Ce qui t'a valu une place dans la dite bibliothèque de la vieille ville.

Voilà maintenant trois ans que tu habites dans le Sud-Ouest du pays, et que tu as enfin l'impression de profiter réellement de la vie. Calme. Paisible. Belle. Constante, mais pleine de surprises. Tu te dis souvent que ton choix de déménager ici a été le meilleur de ta vie.

Celui qui te permet de ne plus avoir de problèmes.