Yasmine Ebrahim | Chanteuse de Jazz

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Taille : 178cm
Poids : 63kg
Couleur & textures des cheveux : Long noir, très épais, bouclés.
Coiffure favorite : Lâchés, totalement libres. Ils sont profondément indomptable de toute manière.
Couleur des yeux : Verts très clairs.
Lunettes/lentilles : Elle porte des lunettes de lecture, sa vue ayant pas mal baissé avec l’âge.
Bijoux : De lourdes boucles d’oreille et de riches colliers en or.
Tenue la plus portée : Une robe longue et cintré, pourpre, ainsi que des talons aiguilles.
Tâches de naissances/Cicatrices : Des cicatrices aux genoux, obtenue lors de ses aventures dans la vallée de Cédratier.
Tatouages : Une colombe dans le creux de sa nuque.

Combattante ✻ Déterminée ✻ Fantasque ✻ Mélodramatique ✻ Fausse ✻ Susceptible ✻ Secrète ✻ Sanguine ✻ Sans Pitié ✻ Impulsive ✻ Cultivée ✻ Libre ✻ Attractive ✻ Pleine de charme ✻ Femme Fatale ✻ Indécente

- Yasmine est une véritable drama queen, elle possède en elle le sens du mélodrame. Actrice au milles et uns visages, il est impossible de savoir quand elle dit la vérité ou non.
- Yasmine à commencer le chant et le piano lorsqu’elle avait 8 ans. Elle n’a jamais arrêté depuis jusqu’à en faire son métier.
- Yasmine avait un ami imaginaire enfant, un détective de police un peu acariâtre, tiré d’un roman pour adulte qu’elle n’aurait jamais dû lire, Inspecteur Phelps. Il sentait le tabac froid et le whisky. Elle lui parle encore lorsqu’elle va vraiment mal.
- Yasmine est végan depuis maintenant vingt ans.
- Yasmine pratique la boxe française depuis quinze ans, elle avait apprit en premier lieu dans le but de savoir se défendre dans les rues de Paris la nuit, seule.
- On a diagnostiqué une stérilité à Yasmine lors de son vingt-deuxième anniversaire. Elle eu beaucoup de mal à supporter la nouvelle, avant de réussir à l’accepter.
- Yasmine est incapable de se poser, elle refuse toute histoire et attache amoureuse avec des femmes ou des hommes. Bien trop attaché à sa liberté, elle entretiens sa légende de femme fatale prenant un nouveau jouet pour le jeter une fois lassée.

Yasmine arriva en France lors de sa septième année. Sa mère enceinte de Nour à cette époque, ne voulait plus prendre de risque pour ses filles, l’Iran déchirée par des combats armé au sein même de son pays, déjà très fortement marqué par la guerre contre l’Irak, devenait trop dangereux pour la famille. Après avoir combattu son père, médecin, accepta d'évacuer le pays et d’accompagner son foyer dans leur vie naissante.

Ils furent pris en charge par une association et on leur dégota une maison exiguë dans la ville historique à condition que son père acquière la place du médecin généraliste qui venait de mourir. C’était raisonnablement loin de tout ce qu’ils étaient, mais la chaleur et l’atmosphère paisible de la cité finirent par les charmer.

La vie à Cédratier était bien plus calme et tant différente de celle qu’elle avait à Téhéran. La petite fille, incapable de prononcer le moindre mot de Français avait nettement dû mal à s’acclimater. C’est sa rencontre avec Loric et Mathis qui lui permit de tout changer. Ils l’aidèrent sans relâche, lui permettant de s’ouvrir à cette nouvelle culture dont elle ne connaissait rien.

Au bout de seulement deux années, Yasmine parcourait les champs de citrons, débusquait les grenouilles et revenait boueuse et essoufflée, les joues rouges d’avoir trop chantée et rit avec ses deux amis. Elle se débrouillait de mieux en mieux à l’école, prenait des cours de piano et de chants avec la mère de Mathis. Elle passait des heures entières à écouter des disques de jazz au beau milieu de leur salon entrelacé avec Mathis et Loric, apaisée par l’odeur des cigares et des citronniers, lisant des romans interdits pour les enfants de leur âge.

Elle rentra au collège avec un an de retard, mais dès lors son retard n’était plus vraiment représentatif. Elle fit la connaissance, en même temps que ses deux inséparables amis, de Cornélius, le fils de la Voyante. Il était fascinant pour la pré-adolescente, sa mère d’autant plus. Elle s’intéressa au monde ésotérique en secret, et continua de plus belles à sillonner la vallée obscure à la recherche des choses que l’on ne voyait pas.

Lors de ses treize ans, et alors que l’atmosphère se détériorait entre ses parents et elle à cause de ses activités ésotériques. Il se produisit un drame qui la marqua à tout jamais. Sa mère mourut en couches en donnant naissance à sa deuxième sœur, Shéhérazade. En observant son père effondré qui se noyait dans le travail, Nour inconsolable et ce bébé si innocent, Yasmine savait qu’elle devrait dès à présent empoigner un rôle inattendu.

Elle s’occupait de ses petites sœurs, vérifiait que son père se nourrissait et dormait convenablement. Elle s’occupait du foyer et prit à cœur de mener des bonnes études. Elle avait pour projet d’entrer en fac de médecine, mais le chant accaparait de plus en plus ses pensées.

Au lycée, elle laissa Cornélius monter un groupe de musique, au demeurant extrêmement mauvais, qui constitua pourtant pour elle une révélation. Poussé par Mathis et sa mère, alors qu’elle terminait la terminale avec mention elle déserta le foyer pour Paris, promettant de revenir aussi souvent que possible. Elle obtint un poste dans un bar à scène ouverte, laissa parler sa passion pour le Jazz.

Énigmatique, effroyable, si magnétique, la divine Yasmine rencontra un franc succès. Elle ne souhaitait pas spécialement chanter autre part que de son bar plutôt miteux, mais la reconnaissance était là. Engageant rapidement une carrière convenable, parfaite, sulfureuse, elle avait suffisamment d’argent pour subvenir au besoin de sa famille et de son père à la santé déclinante.

Le temps passa, Yasmine garda Cédratier comme point d’ancrage, revenant entre chacune de ses tournées ou enregistrement de son nouveau disque. Elle assista au mariage de Mathis et de Loric, sa voix, transperçant la foule de sa joie, épaula Cornélius lors de son divorce et de son accident de voiture.

Puis à trente-sept ans, assise sur une carrière prodigieuse, Yasmine revint à ses premiers amours. Elle obtint une retraite médiatique entièrement méritée quelques années auparavant, et ouvrit un bar de Jazz au cœur même de Cédratier. Chantant pour les habitants de sa ville, entourée des membres les plus importants de son existence, elle avait enfin trouvée l’équilibre qu’elle avait toujours recherché.